Les principaux défauts d’un terrain
La pluie, le vent, le soleil, l’eau…sont autant d’éléments anodins qui, en grande quantité, peuvent altérer considérablement l’état d’un terrain et en constituer ses principaux défauts. Un terrain situé au bord d’une rivière ou de toute autre source d’eau, est par exemple plus enclin à des risques d’inondations notamment si la pluviométrie de la région dans laquelle le terrain se trouve est élevée par rapport à la moyenne nationale
De même, un terrain qu’on a remblayé dans le passé pourrait s’entasser avant même qu’on puisse y construire quelque chose, si la terre en dessous est instable.
Mais le terrain le plus exposé à ces variations ode la nature est sans aucun doute celui situé sur les flancs ou en hauteur d’une montagne. Cette fois encore le terrain risque de s’ébouler pendant la saison de pluie ou d’être ravagé par plusieurs avalanches en hiver. Imaginez le coût de réhabilitation d’une maison saccagée par des avalanches chaque année si elle est juste construite sur leur passage.
Toutefois, un terrain bâti sur une surface plane, loin des eaux de ruissellement ou du lit d’une rivière n’est pas tout autant à l’abri de catastrophes naturelles comme les pollutions, les séismes, les incendies en forêts, les cyclones,etc.
Les défauts qui coûtent chers
Un terrain avec plusieurs défauts en même temps pourra occasionner davantage de travaux d’avant chantier qu’un terrain avec un peu de défauts, cela va de soi. Il y a des défauts qu’on peut facilement réparer et d’autres qui demandent plus de temps et de travaux considérables avant d’être corrigés. Voilà pourquoi un devis ne pourra pas être établi par un professionnel pour l’aménagement d’un terrain que s’il constate de visu l’étendue des défauts et en conséquence l’ampleur des travaux qui l’attend.
En général, ce sont les terrains difficiles d’accès ou isolés des réseaux de communication et d’électricité qui coûtent souvent les plus chers à aménager.
En résumé donc, les principaux critères qu’il faut considérer pour évaluer le coût de l’aménagement d’un terrain sont : les travaux de remblayage à effectuer au besoin, la longueur des clôtures à réaliser, les propriétés du sous-sol, etc.
L’environnement du terrain
L’environnement qui entoure un terrain constitue aussi un élément important à considérer avant de penser à y construire une maison. Il y a certaines règles imposées par la communauté qu’il faut respecter par le nouveau propriétaire comme les servitudes de passage, les trottoirs, les extensions routières et les constructions environnantes. On ne peut par exemple pas construire une maison à côté d’une usine ou d’un réseau ferroviaire. Aussi avant d’acheter un terrain, il est toujours conseillé de rendre une petite visite à la DDE et de s’acquérir auprès d’eux, tous les éléments pouvant être un obstacle à la constructibilité d’un terrain
Les limites du terrain
Il y a enfin certaines limites à respecter quand on projette de construire une maison sur un terrain. A savoir les limites des zones dites constructibles et aussi les surfaces minimales de terrain constructible pour un particulier.
